Johanne Lépine - S'investir auprès des femmes
Entretien avec Johanne Lépine, Présidente et chef de la direction de AON Québec et Présidente du conseil de AON ARS Canada.
Un des principaux cabinets mondiaux en services professionnels avec 50 000 employés répartis dans 120 pays, AON fournit une gamme de conseils et de solutions de pointe en matière de risque, de retraite et de santé. Depuis 2001, Johanne Lépine assure la présidence et la direction d’AON au Québec après y avoir passé l’essentiel de sa vie professionnelle. Et, fait non négligeable, elle est aussi présidente du conseil d’AON ARS Canada depuis 3 ans.
Digne. Voilà qui décrit bien Johanne Lépine. À la fois personnellement et, il va sans dire, professionnellement.
Elle est un modèle vivant de courage, de persévérance, d’intelligence et de finesse. Dans un monde d’hommes, madame Lépine est une femme qui a su faire sa place en évoluant patiemment et ardemment, sur quatre décennies, au sein d’AON.
La boîte, elle connaît. Le domaine, elle le maîtrise. Et comme si son travail à lui seul ne l’occupait pas suffisamment, Johanne Lépine s’investit à faire rayonner les femmes. En affaires. Dans la vie. Partout.
Autrefois membre du Club Mont-Royal et du Club Saint-Denis, Johanne Lépine a choisi le Saint-James en 2002 pour sa proximité et son emplacement stratégique au cœur du quartier des affaires. Si elle y reste aujourd’hui, c’est parce qu’elle en est ravie : « Le Club, c’est un parfait mariage de classe et de convivialité ». La qualité du service, la chaleur et le professionnalisme du personnel l’enchantent et, s’empresse-t-elle d’ajouter : « L’oreille toujours attentive d’Andrée Vincent qui fait un travail remarquable, qui a su faire une énorme différence ».
C’est d’ailleurs au Saint-James que madame Lépine a tenu une des très discrètes rencontres mensuelles du Club des présidents du Québec, qui regroupe quelque 80 dirigeants d’affaires et dont elle fait partie. C’est également au Club qu’elle a fièrement reçu le président mondial d’AON. Et en cas de situation de crise ou de sinistre, c’est au Saint-James que l’équipe a le mot d’ordre de se retrouver – tel fut le cas lorsqu’une inondation paralysa les bureaux d’AON et que grâce à la planification de Madame Lépine, ses troupes se sont installées au Club pour poursuivre leurs activités.
Sur une note plus ludique, comme plusieurs d’entre vous, elle apprécie la table du Saint-James et pour rien au monde ne manquerait-elle le party de noël.
Véritable battante, Johanne Lépine cherche constamment à grandir, à faire le plein de connaissances, à échanger avec des gens de tous les horizons histoire de se ressourcer. Car, lâche-t-elle : « It’s lonely at the top ». Loin de se plaindre, elle fonce et se joint à un groupe de femmes d’affaires canadiennes en finance, le WATT (Women at the top) qui se réunit deux fois par année - leurs échanges animés (et confidentiels) sont une véritable source d’inspiration pour elle.
Quand on lui demande qui furent ses mentors, Johanne Lépine répond sans hésiter : Robert Parizeau l’a grandement inspirée tout comme feu Jacques Landreville grâce à qui elle a pu évoluer dans certains cercles privilégiés. Elle s’empresse d’ajouter sa grande admiration pour plusieurs femmes d’ici, notamment Sophie Brochu, Jacinthe Côté et Sylvie Vachon pour faire court.
Il émane de Johanne Lépine une grande qualité : sa passion et son respect des gens. Voilà une femme qui carbure aux rencontres, qui redonne au suivant. Une joueuse d’équipe. Membre honoraire du Centre des femmes, impliquée chez Centraide, responsable du recrutement au sein de l’Association des femmes en finance, Comité des femmes en affaires.
D’ailleurs, elle profite de cet entretien pour inviter toutes les femmes du Club Saint-James à se manifester si elles éprouvent le besoin d’échanger et de partager leurs expériences.
Malgré un agenda huilé au quart de tour, Johanne Lépine garde la forme grâce à l’entraînement au golf. Et elle se garde du temps pour les amis – c’est précieux – et les voyages dont elle ne pourrait se passer.