Linda Carbone - Pour l'amour du travail
Entretien avec Linda Carbone, présidente de Gestion PGA
De son propre aveu, Linda Carbone est un bourreau de travail. Non par obligation, mais par passion. 2019 marquera d’ailleurs son 40e anniversaire en tant que présidente de Gestion PGA, spécialisée dans la gestion des OSBL. La boîte offre une gamme complète de services professionnels à des associations, fondations, OSBL et ordres professionnels.
Fait amusant, parmi les nombreux clients que compte Gestion PGA, il y a BOMA Québec… dont madame Carbone est aussi la directrice générale. « J’aime porter plusieurs chapeaux », dit-elle, tout sourire.
Elle est manifestement l’incarnation de la self-made woman, ayant roulé sa bosse et gravi les échelons grâce à sa détermination, son travail acharné, son intelligence et son talent.
D’abord traductrice à l’Université McGill, elle poursuit des études en marketing et fait le saut chez VIA Rail d’abord, puis chez Alcan qu’elle quitte ensuite pour aller travailler avec son amie d’enfance Nycol Pageau Goyette. C’est à ce moment que Linda Carbone trouve sa mission dans la vie ainsi que le tremplin vers une formidable carrière.
Le Club Saint-James, un partenaire
C’est en tant que DG de BOMA que Linda Carbone s’est mise à fréquenter le Club Saint-James. Et elle en est ravie.
« Le Club est devenu un véritable partenaire » renchérit-elle.
La chaleur de l’accueil comme la disponibilité et le professionnalisme de l’équipe sont exceptionnels. Mais ce que Linda Carbone apprécie spécialement : les dîners dégustation de vin, la loge pour des parties des Canadiens, l’accès au club de golf partenaire du Club – même si elle ne s’est pas encore prévalue du privilège, elle compte fermement y remédier cette année. Les déjeuners-causeries ainsi que les diverses affiliations du Club sont des avantages précieux pour madame Carbone.
L’inspiration
Linda Carbone pensait vouloir être traductrice, mais l’isolement inhérent au métier ne lui convenait pas du tout. Elle ne se préparait pas à une carrière de gestionnaire, mais la rencontre avec Nycol Pageau Goyette – première femme à avoir été présidente de la Chambre de commerce métropolitain – fut déterminante pour la jeune Linda en réorientant sa trajectoire vers les OSBL. Depuis, elle se donne corps et âme pour ses clients et partenaires.
Un des aspects de son métier qu’elle affectionne : les OSBL sont un domaine résolument féminin. Linda Carbone songe d’ailleurs à former un regroupement de femmes au Club Saint-James, dont toutes les membres pourraient tirer profit. Mais pour le moment, le projet reste dans son tiroir. Des intéressées ?
Le secret du succès selon Linda Carbone, c’est de ne jamais, jamais avoir peur de foncer. Aux jeunes femmes qui débutent dans le monde des affaires : « N’ayez pas peur de dire oui, faites comme les gars, ayez confiance en vous! ». Après, il est impératif de s’entourer des plus forts et des meilleurs.
En 2019, ne lui parlez pas de retraite, surtout que ses filles sont maintenant des femmes de 25 et 27 ans. Bien que le chapeau de mère ne s’enlève jamais, rien ne l’empêche d’en mettre un autre par-dessus…
À propos, en plus de toutes ses obligations, Linda Carbone siège au CA du MMFIM (le Mouvement pour mettre fin à l’itinérance à Montréal). Chapeau, madame Carbone.