Que lisent les gens influents?
Le 27 avril 2018, le Club Saint-James de Montréal recevait M. Yvon Charest, président et chef de la direction de l’Industrielle Alliance, qui nous a parlé des livres qui l’ont marqué. Cet échange, couvrant plus de trois décennies de carrière a pris la forme d’une entrevue exclusive menée par la présidente du Club de lecture Affaires. Et vous? Que lisez-vous?
Continuer de lire pour continuer de réfléchir
Si vous êtes comme bon nombre de cadres et dirigeants, vous avez peut-être cessé de lire des livres une fois vos études terminées. On sait que les premières années d’une carrière sont chargées, tant sur le plan professionnel que personnel, et que la lecture de livres devient presque un luxe. Malheureusement, en délaissant les livres, on se prive d’une source d’inspiration facilement accessible. Bien sûr, il y a les magazines d’affaires, les magazines économiques, les revues spécialisées qui nous gardent au fait de l’actualité dans les domaines qui nous intéressent, mais les livres nous apportent un autre type de nourriture intellectuelle, en général, plus substantiel.
Parler de nos lectures est aussi un bon moyen de nous garder alertes sur le plan intellectuel. Que l’on préfère Seth Godin à Machiavel, Sheryl Sandberg à Socrate ou Steve Jobs à Dale Carnegie n’a pas d’importance, il est toujours intéressant de discuter de nos lectures avec nos semblables pour affiner notre pensée, découvrir de nouveaux auteurs ou tout simplement pour entretenir notre agilité, une qualité essentielle dans un monde en changement perpétuel.
Un club de lecture virtuel
En accueillant le Club de lecture Affaires dans ses murs, le Club Saint-James de Montréal remplit sa mission d’offrir aux gens d’affaires d’ici un lieu d’échanges qui favorise l’éclosion d’idées nouvelles et d’alliances fructueuses. L’entrevue avec le président de l’Industrielle Alliance fait partie d’un cycle baptisé Dirigeants — livres marquants par Micheline Bourque, fondatrice du Club de lecture Affaires.
«L’idée de créer un club de lecture d’affaires m’est venue alors que j’accompagnais des entreprises dans leurs premiers pas sur les réseaux sociaux. Je voulais faire vivre le potentiel du Web à mes clients», raconte Micheline Bourque. Ses clients étaient à la tête de petites entreprises qui avaient beaucoup à retirer des médias sociaux, mais qui les appréhendaient avec crainte. Pour elle, cependant, les réseaux sociaux représentaient un potentiel pratiquement inépuisable d’échanges et de libre circulation des idées. Depuis, son club de lecture virtuel a fait parler de lui et, de fil en aiguille, a fini par devenir un projet d’affaires en soi.
Faire connaître les livres d’affaires d’ici
Les gros noms du livre d’affaires sont majoritairement anglo-saxons, mais il se publie aussi beaucoup de livres en français au Québec et dans la francophonie. Cependant, «les auteurs québécois de livres d’affaires n’ont pas de tribune. Ils ont très peu d’occasions de rencontrer leurs lecteurs. Avec le Club de lecture Affaires, on permet non seulement aux auteurs de rencontrer leurs lecteurs, mais aussi aux lecteurs de se rencontrer entre eux. C’est un carrefour», explique Madame Bourque.
Les trois livres qui vous ont marqué ?
Et si on vous demandait quels sont les trois livres qui vous ont le plus marqué depuis le début de votre carrière?