Le disrupteur - Entretien avec Sébastien Leblond, membre du CA de EO Montréal

EO_Montreal_CMYK_Stacked _400X400.jpeg

L’énergie et la vivacité de l’homme sautent aux yeux et sa poignée de main ne fait que confirmer sa hardiesse. Sébastien Leblond en impose, autant par sa taille que par ses réalisations.

Avocat de formation, il se décrit comme étant un entrepreneur juridique devenu entrepreneur tout court. Ayant fondé cinq entreprises, monsieur Leblond cumule les titres et saute d’un projet à l’autre avec une ardeur sidérante.

C’est en toute modestie que Sébastien se dit visionnaire. Et lorsqu’on regarde de plus près le fruit de ses efforts, on lui donne raison sans la moindre hésitation. Son dada : la disruption. Il se passionne à changer les méthodes, à innover dans les modèles d’affaires dans des domaines plutôt nichés, merci. Monsieur fait également dans l’immigration d’affaires – pour faire court –, dans la numérisation des industries ainsi que dans la mise sur pied de divers laboratoires tel que le MaRS à Toronto et ce, en plus de siéger au CA de EO Montréal et du CA de l’Ensemble contemporain de Montréal.

EO : l’Entrepreneurs’ Organization

L’organisation internationale EO, qui compte quelque 13 000 membres à travers le monde, fêtait ses 30 ans en 2017 alors que le chapitre montréalais célébrait ses 27 ans.

Un réseau international de pairs divisé en chapitres, EO est réservé exclusivement aux entrepreneurs. Pour entrer au EO, il faut nécessairement avoir fondé ou acquis une entreprise dont le chiffre d’affaires est au minimum de 1,3 million $ et, ensuite, avoir obtenu l’aval du chapitre local. La mission de ce regroupement d’entrepreneurs : grandir. À la fois comme individu et comme entrepreneur. D’ailleurs, les échanges sont basés sur un modèle universel, le Gestalt Protocol, afin que chacun puisse mieux partager ses expériences autant sur le plan personnel et familial qu’en affaires.

Au cours de l’année, dans les divers chapitres de l’organisation, une douzaine de forums ont lieu sur une base mensuelle, regroupant de 6 à 10 personnes. La sollicitation est défendue au sein d’EO, mais rien n’empêche un membre de demander un service à un autre.

EO est géré par un comité OSBL dont le président, qui siège pendant un an, est nommé par le CA.

Membre de EO et conséquemment du Club Saint-James

Être membre de l’Entrepreneurs’ Organization de Montréal, c’est être membre du Saint-James par association. Et Sébastien Leblond en est ravi. Tantôt en avion, en réunion, au golf ou au resto, monsieur se promène aux quatre coins du globe pour mener à bien ses projets. Et à Montréal, le Saint-James lui sert de précieux repère.

Particulièrement curieux et sociable, Sébastien parle à tout le monde et, comme il dit « You get what you put in ». Il apprécie particulièrement l’ouverture de l’équipe du Club, leur écoute et leur réelle volonté d’évoluer. En tant qu’entrepreneur, il estime l’ambiance de travail qui y règne et le fait que le personnel soit fidèle au poste – pas de roulement au Saint-James, c’est bon signe.

Épicurien, sportif, grand voyageur, Sébastien est aussi un père présent pour ses deux enfants malgré un horaire délirant - sans doute pourrait-il donner des cours en gestion de temps.

Chose certaine, il a de bons conseils pour les jeunes entrepreneurs : d’abord, avoir confiance en soi et ne jamais douter de ses capacités. Ensuite, s’entourer des meilleurs, car on ne monte jamais seul. Et enfin, ne jamais abandonner malgré les échecs, la persévérance finit par porter fruit. Nul n’est mieux placé pour le savoir que Sébastien Leblond.